Aujourd’hui, ça balance grave sur le blog (et avouez-le, vous adorez ça !) suite à un gros ras-le-bol (en général, promis, je suis sympa). Je tenais à vous parler d’un sujet qui m’énerve au plus haut point : ces entreprises qui se permettent tout et n’importe quoi avec leurs clients. Mensonge de la part d’une marque, proposition scandaleuse, contrat obscure pour s’assurer mon silence… parfois ma vie lorsque j’insiste pour obtenir réparation, c’est un peu Scandal. Sauf que je suis l’inverse d’Olivia Poppe : moi j’en parle pour leur offrir la mauvaise publicité qu’ils méritent (vous le sentez que je suis un peu vénère là ? haha).
Ils pensaient étouffer le litige, j’ai fait tout le contraire. Sans rancune ?*
*Le but de cet article est à la fois d’informer, mais également de ne pas taire des agissements que je trouve scandaleux. J’ai des preuves de tout ce que j’avance (au cas où ça me retomberai dessus ^^). Il ne s’agit que d’affaires qui n’ont pas été réglées.
Carrefour Voyage et le contrat pour acheter mon silence
Le scénario : L’été dernier, c’est vacances en famille et on se réjouit depuis longtemps. Mais lorsqu’on arrive, notre bungalow est carrément insalubre. On appelle Carrefour Voyage (ceux chez qui nous avons réservé le voyage) qui dit qu’ils vont joindre le prestataire. Ils ne nous rappellent pas alors on leur téléphone à nouveau : ils nous disent que le prestataires ne peut rien faire. Finalement on fait des pieds et des mains dans le camping pour avoir un autre logement. Il est vraiment limite, on nettoie tout de fond en comble (alors qu’on avait payé le ménage) mais épuisés, on accepte.
Là où la marque a déconné : Nous demandons un geste à Carrefour à notre retour. Le problème, c’est qu’on nous dit que le prestataire n’a JAMAIS reçu un coup de fil de Carrefour Voyage pour les prévenir (ils nous ont donc menti au téléphone). Sauf que c’est notre parole qui est mise en doute ! Après avoir beaucoup insisté, voilà la réponse de Carrefour voyage : ils acceptent de nous verser 200 € à condition que l’on signe un contrat dans lequel on promet ne raconter cette histoire à personne. Réparation ? Non, moi je vois un rachat de notre silence (que nous avons refusé).
GoEuro et la condition de me faire mentir
Le scénario : Je reçois un e-mail sur ma messagerie du blog. GoEuro, une entreprise spécialiste du voyage souhaiterait que je parle de leur appli et me promet une rémunération à la hauteur de 100 euros pour mon article. Je suis ravie, c’est ma première proposition de partenariat sponsorisé et j’adore le concept de leur application. Go !
Là où la marque a déconné : Sauf que pour ce faire, la marque a une condition : “je tiens à préciser que je souhaite que l’article soit avant tout pour vos lecteurs et non trop promotionnel de GoEuro (…) Ainsi je vous demanderais de ne pas inscrire de mention “article sponsorisé” ou autre.” Ce à quoi je réponds : “J’attire votre attention sur le fait qu’il est illégal de ne pas faire figurer la mention « article sponsorisé » et dans la mesure où, comme je vous l’ai dit, j’adore mon blog, je veux faire en sorte de garder ma ligne de transparence et de droiture par respect pour mes lecteurs.”. A partir de là, plus aucune réponse : soit je réalise une pratique sanctionnée par la loi, soit je peux dire adieu au partenariat. J’ai choisi mon camp. Ils voulaient dans la discrétion… je suis désolée pour eux !
Intex et le changement d’avis
Le scénario : Pour un partenariat, j’achète des articles de piscine dans un magasin que j’adore. Malheureusement, un des matelas gonflable est troué lorsque j’ouvre la boîte. Le magasin me dit que je dois voir avec la garantie du fabricant Intex. Je leur envoie donc un mail en leur disant que je suis blogueuse, que je vais présenter leur produit et que si je n’ai pas le produit, je vais devoir justifier son absence en expliquant qu’il était abîmé. La réponse est sans appel : ils seront ravis de me l’échanger et de m’offrir une pompe neuve. Je dois juste renvoyer le matelas.
Là où la marque a déconné : Je renvoie donc le matelas à mes frais. Finalement je reçois un mail quelques jours plus tard qui me dit que finalement mon matelas n’est pas sous garantie et qu’ils ne feront rien. Je leur répond en leur transférant leur promesse de le remplacer, je n’ai jamais eu de réponse. Tant pis, à défaut de faire un geste pour apparaître dans un article qui mettrait leur produit en valeur, ils figureront dans mon article coup de gueule !
MiaParis et la proposition douteuse
Le scénario : Sur ma messagerie du blog, je reçois une proposition de partenariat pour une marque de robes de mariée. Je rédigerai un article sur leurs produits en échange d’une rémunération.
Là où la marque a déconné : Les conditions deviennent ensuite plutôt scandaleuses : je dois parler de robes que je ne verrai jamais à part sur leur site (dont les photos sont complètement différentes de ce que les clientes reçoivent, d’après des témoignages internet). Et le mieux : je serai payée 10€ pour un article qui me prendrait plusieurs heures de rédaction et plusieurs dizaines de mensonges aussi pour rendre leur marque attrayante. Next !
Heureusement qu’il ne s’agit là que d’un petit échantillon de marques. J’ai la chance d’en rencontrer chaque jour des géniales et d’autres très conciliantes lors d’un problème. C’est juste que je déteste l’injustice et la mauvaise foi, c’est pour cela que je refuse de les laisser continuer leurs agissements sans que personne n’en parle (je suis un gentil cactus, mais parfois, je pique !).
Bisous piquants